Selon l'agence d’information de presse de Hawza (Toulouse, France), Le ministre algérien des Affaires religieuses, Mohamed Aïssa, a réagi le 7 juillet aux accusations dont fait l’objet l’imam de la mosquée de Toulouse, son compatriote Mohamed Tatai. Lors de l’inauguration d’un centre culturel islamique dans la ville de Tipaza (Est d’Alger), il a dénoncé «des allégations mensongères» comme le rapporte l’agence de presse algérienne APS.
«Cet imam n’est pas un envoyé du ministère des Affaires religieuses, mais relève plutôt de l’institution de la mosquée de Paris», a-t-il déclaré. Et de poursuivre : «L’imam Mohamed Tatai est le fils d’une famille d’oulémas, dont l’éducation ne lui permet pas d’être à l’opposé des valeurs du pays qui l’accueille.»
Il a par ailleurs appelé certains médias occidentaux à «cesser leur propagande au profit de tout ce qui porte atteinte à l’islam et à ses symboles, à travers ce type d’accusations». Mohamed Tatai, qui avait présenté ses excuses pour ses propos polémiques, avait été convoqué le 2 juillet à la grande mosquée de Paris par son recteur Dalil Boubakeur. Ce dernier lui avait alors apporté son soutien et invité à «poursuivre sa mission» malgré la procédure judiciaire en cours.